FICHE TECHNIQUE
LA CHANTEUSE DU GHETTO
GENRE : DRAME

DISTRIBUTION : 2F+1H+1 enfant (garçon)
(1 premier rôle, le reste étant modulable)

- Weronika : Chanteuse (Le personnage principal)

-Les autres se partageant les rôles suivants :

-Le Vendeur de Journaux (L’Enfant)
-La Costumière
-La Mère
-La Marchande de brassards
-Blumenstein (l’ « Innocent »)
-Abraham Grabowski (Chef du Groupe du Treize)
-L’Enfant
-L’Homme
-La Femme

DUREE : 90 mn
RESUME :
Au début du dernier conflit mondial, des Juifs quittent la zone polonaise occupée par les Russes, dans l’espoir de trouver une vie meilleure au Ghetto de Varsovie.
Parmi eux, une célèbre chanteuse d’avant guerre, Weronika Branberg, qui compte bien poursuivre sa carrière au milieu des siens.
Hélas ! Le Ghetto devient vite un enfer… Aussi, quinze mois plus tard, la chanteuse à la voix d’or, profite- t- elle de ses relations pour fuir…. Ses nombreuses compromissions, qui lui permirent de survivre, lui seront reprochées toute sa vie.
Mais une artiste peut-elle se couper des gens de pouvoir ?

COMMENTAIRES:
Peut-on faire carrière sans se compromettre avec le pouvoir ? Tel est le thème de cette pièce, empruntée à l’existence mouvementée de Wiera Gran. D’une existence « très » arrangée. Et qui présente d’ailleurs, même dans la réalité, pas mal de zones d’ombres. Mais le but n’est pas de raconter la vie exacte de la célèbre chanteuse pour qui le pianiste Szpilman composa sa célèbre chanson du « Premier bal ».
Elle sert de prétexte pour illustrer les propos suivants : -Où commence et où finit la compromission de l’artiste public avec le
Pouvoir ? -Et peut-on lui reprocher d’avoir survécu à un enfer, en se compromettant ?
De tous temps, de Marot à Molière, en passant par La Fontaine, l’artiste a toujours cherché à bénéficier des largesses du Prince. Faute de quoi, et sans pour autant connaître l’enfer du Ghetto, il aurait pu, par contre, très bien connaître celui de la misère. Quand il n’a pas connu les geôles royales…
Tel est encore le cas aujourd’hui où la télévision nous abreuve d’une pluie de chanteurs et de comédiens « entretenus » par des politiques. A qui ils doivent leur notoriété. Et il y en a jusqu’à l’Elysée.
Doit-on les accuser de « compromission »? Et où en est la neutralité de l’art dans tout cela ? Puis les autres ? Leurs collègues, dont on ignore le talent, faute de n’avoir pas été parrainés ? Que deviennent –ils ? On ne les connaîtra jamais …
N’y a-t-il pas là, quelque part, un vaste cimetière de talents perdus ? Avec, en face, une culture qu’on nous impose et qui est très formatée ?



TEXTE DEPOSE A LA SACD (Voir site SACD)
Toute représentation est soumise à l’autorisation de l’auteur via la SACD

 

Pour l’intégralité de la pièce, contactez :

Christian Moriat

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