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Épuisé |
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| Ed.Praelego-2ème volume |
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ROMAN
N°02
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Épuisé |
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Le grand retour
3ème PARTIE
Chapitre 3
La rivière
Reprenant ma canne improvisée,
je rassemble toute l'énergie qui me reste, pour gagner la
rive salvatrice... Je suis sauvé. La vitesse
du flot est telle que je n'ai nul besoin de nager. Soulageant ainsi
ma cheville meurtrie. Le liquide, bien que glacial, ne peut que
lui faire du bien. Enfin, jugeant suffisante la distance
qui me sépare de la horde de mes poursuivants, je choisis
un endroit propice pour aborder le long d'une petite plate-forme
au parterre de cailloux et de graviers. Un endroit plus calme, parce
que abrité du flux. Toutefois, la route qui mène
vers la France - pays ô combien adoré -, me paraît
bien lointaine. J'ignore à l'heure actuelle, à quelle
distance je suis, par rapport à la frontière. D'après
ce que mes compagnons de misère m'ont appris dans le train,
il me faut gagner l’ouest. Sur combien de kilomètres
? Je l'ignore. C'est pourquoi je me doute qu'il me reste un sacré
bout de chemin à faire. Surtout à pied. Et avec des
souliers à la semelle de bois et à l'empeigne en capilotade. C'est le soleil qui me réveille.
Je suis glacé. Et mon dos est tout endolori. Par contre,
ce qui me réjouit, c'est que mon pied a désenflé. Par bonheur, il ne pleut plus.
Par contre, je suis faible. Très faible. Parce que j'ai excessivement
faim. Comme nous sommes en hiver, à part quelques têtes
de rares fougères - plus rares en ce lieu, en raison d'un
sol qui ne leur convient pas -, ainsi que quelques racines et tubercules
promptement déterrées et un peu d'herbe jaunie grappillée
ici et là, je ne parviens guère à apaiser ma
fringale.
Chapitre 4
Une ferme accueillante
Prudemment, je me fonds dans un
bosquet, dans l'attente de la nuit prochaine. Si je peux chaparder
quelques œufs dans le poulailler du paysan, je ne m'en priverai
pas. Seulement, pour cela, il me faut patienter. Vu que je suis
en costume zébré. D'autant plus qu'en cette fin d'après-midi,
signe de réchauffement, un voile de brume commence à
monter... Ça y est. Cette fois, c'est
le moment. Personne en vue. Il est tard. Depuis longtemps, l'obscurité
a gagné la campagne. Je l'appelle. Il vient à
ma rencontre. C'est un bon vieux corniaud, un chien de troupeau,
qui ne ferait pas de mal à une mouche. Il faut toutefois
faire attention à une bête que l'on ne connaît
pas. Usant de la sympathie que j'inspire à la plupart des
clabauds, je m'accroupis, histoire de me mettre à sa hauteur,
et lui parle doucement, pour le rassurer. Celui-ci, intrigué
s'arrête, étonné de me voir si peu impressionné.
Lève une patte interrogative, preuve de profonde réflexion.
"Ami ou ennemi ... ?" C'est ce qu'il a l'air de penser.
Puis, après une dernière hésitation, il décide
de davantage s'avancer. J'attends encore un peu. Au cas
où il aurait réveillé les paysans. Mais aucune
lumière ne filtrant à travers les persiennes, c'est
en sa compagnie, que j'entreprends la visite des lieux. Puis, la paillère ensuite,
où j'ai la chance de découvrir un vieux bleu de travail
à bretelles troué, aux couleurs délavées
par le soleil et un chandail mité, le tout par terre abandonné
dans un coin. Après avoir secoué ces frusques, pour
éliminer poussière et toiles d'araignée, j'en
profite pour faire échange de vêtements. Mes pyjamas
à rayures étant par trop voyants.
___________________________________________________________________________________________________________ 1. Qu'est-ce que tu fais donc
ici, gamin ? Ils s'expliquent. L'homme est contrarié,
qui soulève son couvre-chef, pour mieux se gratter D'un geste, elle m'invite à prendre place autour de la table. Ouvre un placard. M'apporte un bol. Se dirige vers sa cuisinière. S'empare d'une casserole de lait fumant. Remplit le bol en question et y ajoute un liquide noir qui semble être du café, mais qui n'en a point l'odeur. Me prépare des tartines beurrées. M'apporte œufs, lard et saucissons, que je dévore à belles dents. Pendant que son mari se roule une cigarette. Visiblement, la maîtresse
de maison est satisfaite. Puis ils me demandent ce que je
compte faire. Après m'avoir fourni chaussures
et vêtements plus appropriés tout en m'informant qu'ils
appartiennent à l'un de leurs petits-fils, qui demeure avec
sa mère dans le village voisin - son père ayant été
mobilisé -, ils me préparent un sac à dos qu'ils
bourrent de provisions et me souhaitent bonne chance.
...........................................................................À SUIVRE
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